TyCCAO et la Coopération décentralisée
Le 7 octobre dernier, conviés par l’équipe de pilotage de TyCCAO, des acteurs représentant des collectivités françaises engagées, pour certaines de longue date, dans des actions de coopération décentralisée en Mauritanie ou/et au Sénégal, ont participé à une réunion d’information et d’échanges sur la valorisation du typha (combustible et construction) et sur les synergies possibles portées ou souhaitées par la coopération décentralisée. Ainsi des communautés d’agglomération comme le Grand Paris Sud (23 communes dans l’Essonne et la Seine et Marne), ou Le Sicoval (3 communes dans le Sud Est de Toulouse), des collectivités ( Conseil départemental des Yvelines, Lille, Noisy le Sec, Savigny le temple…), mais aussi des représentants de l’Ambassade de Mauritanie et de la diaspora, ont directement débattu sur les projets en cours, sur les orientations validées par les engagements réciproques des collectivités et aussi sur les pistes ouvertes par le programme TyCCAO. Cette réunion a permis de rappeler que l’échelle territoriale est une composante essentielle du programme TyCCAO. Elle permet, notamment, de maximiser des solutions adaptées, partagées avec les élus et populations concernés.
La phase 1 de TyCCAO, actuellement en cours, pose les bases du projet dans les deux pays concernés. La phase 2 en préparation – elle débutera dès 2022 – comprend une importante dimension de mise en œuvre sur les territoires. Plusieurs communes font l’objet d’une attention particulière à ce stade, dont Dar el Barka (Brakna) et Rosso (Trarza) en Mauritanie, ainsi que Ndiob (Fatick), Ronkh (Dagana), Pomo (Dagana) et Saint-Louis au Sénégal. Toutes ces communes ont une coopération… Une démarche à suivre.